Cette installation s’écarte du registre commun du concept de double city, en ceci que l’image exposée en pixels représente un motif crypté mais discernable- la silhouette de trois ados pris sur le vif dans le bus d’une ligne tpg. C’est la première fois que des « habitants » citadins de la ville donc- figurent dans ce projet- d’où l’effet « flouté ». Une inscription étrange apparaît sur le coin gauche de l’iamge, comme un code. Je n’ai aucune idée d’où elle provient (d’un reflet certainement) qui a été rendu visible par la pixellisation)
e design se prête bien au contexte rude de la rue et de ses murs tagués. Nous collaborons (les tagueurs et moi) pour ainsi dire sur une même surface dont les couleurs dominantes sont le rouge, le blanc et le noir de l’ombre dominante -J’ai pris garde de n’empiéter que sur le bord du 8 rouge-pour tenter de concilier les deux interventions et ne pas irriter l’esprit des lieux ( quel qu’il soit)
. Je pourrais intégrer une série en pixels dans le concept de double city (ne montrer que des lieux) . C’est une possibilité, une ramification/déclinaison possible
Une semaine plus tard, la pluie a visiblement parcheminé le papier -celui-ci est plus froissé, que lors des autres intervention peut-être une rue venteuse.. en bref la météo a sérieusement entamé l’allure nette du début – cependant qu’aucune main n’ait porté atteinte à l’installation
